Deux conférenciers, une femme et un homme, nous parlent du doute...
«C'est quoi le doute?»...
Ils projettent des photos, des extraits d'interviews, de films...
Puis.... Ils s'interrompent, se reprennent, se demandent... La conférence se déploie, prend des chemins de traverse.
Ils convoquent Jean-Claude Van Damme, partent à la recherche de «Petite Poucette», invoquent «l'esprit de la page blanche»...
Comme les poupées russes, «No doubt» enlève les couches, ronge jusqu'à l'os, et dévoile jusqu'au vertige... Et si tout n'était que...
Après «Tartare» et «François Maillot», Emmanuelle Mathieu retrouve l'univers singulier de René Bizac. Elle a choisi une approche délicate, qui laisse le spectateur «deviner», tout en lui ouvrant des portes vers l'imaginaire. Elle nous embarque dans une traversée sans répit, tout en rythmes et retournements, images et sons, humour et poésie.
Critique du spectacle sur Arte
Emission 50°Nord du 18 février 2014(à partir de 0:38:08)
«S'interrogeant sur la notion de doute, deux conférenciers font appel à tous les grands philosophes mais aussi à Bashung, ou à l'ineffable Jean-Claude Van Damme. Drôle et profond, cet étrange exercice déborde petit à petit de ses limites (
). Dans une mise en scène d'Emmanuelle Mathieu réservant quelques belles surprises visuelles, le texte de René Bizac est magistralement interprété par l'auteur et Isabelle Wéry»
(Jean-Marie Wynants, Le Soir)
«... Ils partent en quête du doute, de ses racines et de ses manifestations, sans crainte de plonger dans la théorie... De systématique, leur démarche bientôt deviendra plus hasardeuse voire dangereuse. Ils s'arrêtent et repartent, hésitent et se précipitent, osent des intermèdes. Parfois patinent jusqu'à déraper... Mais peu à peu l'étrange va prendre une ampleur, une profondeur peu communes. L'écriture comme le récit s'écartent du prétexte pour atteindre le coeur du propos: la chair et l'âme, les blessures et la perte, l'avenir et le souvenir, le pouvoir de l'imaginaire à convoquer les fantômes et forger des images.»
(Marie Baudet, La Libre Belgique)